L‘origine de la restauration de mobilier est floue. On peut trouver des traces de restauration dès la période Renaissance. En France, la discipline est alors exercée par des ébénistes. Cependant, les techniques de l’époque ne sont pas déontologique et les interventions sur le sujet sont abusives, les ébénistes n’hésitant pas à refaire “en mieux” les pièces d’origines. Ainsi, l’ébéniste étant par défaut un fabricant il adaptait sa technique à l’objet ancien sans considérer ses spécificités : essences rares, placage scié, modes d’assemblage, etc. Seul est considéré le côté fonctionnel du meuble. On notera surtout ce genre d’abus au cours de la Renaissance et au xviie siècle.

ATELIER MX

Au xviie siècle on trouve une trace objective d’ateliers de restauration de mobilier : ceux d’André-Charles Boulle au Louvre. Ces ateliers étaient attenants à ceux où se fabriquaient les fameux meubles en écaille de tortue et métaux. Les contraintes de ces matériaux étaient telles qu’il fallait les restaurer souvent dès l’origine.[réf. nécessaire]

Il faut attendre la fin du xxe siècle pour que la restauration prenne ses lettres de noblesse et acquière une spécificité et des techniques adaptées à la marqueterie : dès le début des années 80 des publications font état de déplaquages avec des moyens sommaires. Une prise de conscience a petit à petit pénétré les ateliers des restaurateurs ainsi que des formations spécifiques naissaient dans ce domaine. L’IFROA puis le DMA habitat option restauration de mobilier.